Colette Leclercq

Colette Leclercq

PARCE QUE LA MER N'EST PAS UNE POUBELLE

PARCE QUE LA MER N'EST PAS UNE POUBELLE

Au cours d'une lecture, je suis tombée sur une photo de Chris Jordan qui montre un jeune albatros en décomposition. Son ventre est rempli de toutes sortes d'objets en plastique..........

Les parents albatros ne font pas la différence entre un bouchon et un poisson...... C'est incroyable mais c'est comme ça !

Je vous invite à aller voir les photos et si vous avez des amis qui  ont un bateau, ou tout simplement qui pique- niquent sur les plages et y laissent leurs mégots et autres objets, merci de les informer des dégats que cela cause.

J'ai envie de faire des afichettes à coller dans tous les ports avec une des photos pour sensibiliser les gens........

On voit qu'il y a beaucoup de travail à faire pour que les espèces animales ne souffrent plus de notre manque de respect pour l'environnement et la vie tout simplement !

Les Tibétains disent que tant qu'un animal sera tué sans conscience, un humain mourra sans conscience.........

A méditer 

Article du Télérama qui diffusait une photo :

"Ce voyageur ailé qu'on ne reconnaît pas, gisant mort sur le sable, c'est un albatros, ou plutôt un jeune albatros : quelques plumes éparses, des os blanchis par l'action conjuguée du soleil et du sel, et beaucoup de plastique. Cette image fait partie d'une série réalisée par le photo­graphe Chris Jordan dans l'atoll de Midway, une fine bande de corail et de sable au milieu du Pacifique Nord, entre Amérique et Asie, devenu un véritable cimetière pour ces oiseaux, jadis fous d'azur.

Ce sont ses parents qui l'ont empoisonné. Vastes oiseaux des mers, ils rapportent à leur progéniture briquets, bouchons, brosses à dents... qui flottent à la surface de l'eau.

Chris Jordan prend bien soin de ne rien modifier de ce qu'il découvre sur place, de ne rien déplacer ni rien ajouter à cette terrible réalité. Des dizaines de milliers de ces jeunes oiseaux meurent chaque année dans ce petit archipel. La démarche de photographe est militante et tend à dénoncer les travers de la société de consommation dans chacune de ses créations.

Au large de l'atoll, les courants tournants et les vents créent un piège dans lequel se retrouve une immense quantité de rejets. Cette plaque de déchets ou vortex d'ordures, qui double tous les dix ans et atteint au­jourd'hui la superficie de la France, ne condamne pas que les oiseaux. Sa dégradation formant un substitut au zooplancton, elle empoisonne les organismes marins et fragilise la biodiversité. Seul un changement radical de nos comportements pourrait les sauver."

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Laurent Abadjian

Télérama n° 3157



20/07/2010
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